ALBERT DELEGUE


2 MAI 1963-14 AVRIL 1995.


PROFESSION: Top-Model.



EXTRAITS-LIVRES



Les Extraits qui suivent sont tirés du livre:
« Albert tel qu’en lui-même »,
éditions Michel LAFON.
Par Maja et Jacques DELEGUE.





Albert

tel qu’en lui-même enfin l’éternité le change...


L’alexandrin de Mallarmé au ciselage obsédant, perfection hors du temps,
nous a paru accompagner au mieux laura mystérieuse qui entoure Albert.
.....................................
D’innombrables personnes ont été
Bouleversées par la disparition de notre fils.
Révélant le pouvoir étrange qu’il exreçait
Sur ceux qui l’ont rencontré, fût-ce par
L’intermédiaire de simple images médiatiques.
Nous avons voulu dire ce que nous savons
De son existence si courte et tenté d’évoquer
Son dynamisme tranquille comme sa joie
De vivre grâce aux récits et aux témoignages
De ceux qui les ont partagés.
Ce livre de souvenirs est aussi, pour nous,
L’occasion de remercier les milliers
De correspondants inconnus qui ont suscité
A la mémoire d’Albert une vaste chaîne
Du coeur, grand mouvement que la plupart
Désirent voir se prolonger.
La Fondation Albert DELEGUE, créée à cette
Intention, aidera des enfants et des jeunes
En difficultés.
Les fonds recueillis par cet ouvrage lui sont destinés.

Maja et Jacques DELEGUE.


P-15.

...Albert était beau de corps et d’esprit.
Il était la simplicité, humble parmi les humbles jusque dans son métier. Il semble par moments que je suis passée à côté de nombreux aspects de sa personnalité, et cela me fait mal.
Combien de fois m’a-t-il dit: « Maman, je suis un coeur pur... »La formule me parraissait alors un peu puérile.
Aujourd’hui, je sais qu’il avait raison. Jamais je ne l’ai entendu médire de qui que ce soit. S’il lui arrivait de ne pas aimer quelqu’un ou d’avoir un différent, il écartait le gêneur et n’en parlait plus: c’était sa méthode.
Et il en a écaté plus d’un...


P-16.

... J’ai trouvé en rangeant, un petit mot qu’il m’avait laissé sur la table, après un séjour à Mérilheu, alors que nous nous trouvions, nous, au Portugal.
Dans l’angle supérieur gauche de la carte, il a dessiné un petit soleil qui sourit.
C’était sa manière à lui de nous dire qu’il était heureux.

Papa, Maman,


Nous sommes le Vendredi 12.
Départ pour Lacanau dans quelques heures.
Je crois que j’ai à peu près tout néttoyé et rangé.
J’espère que tout se passe bien pour vous.
De toute façon, on s’appelle.
Maman, j’ai fait une tête en terre.
Elle est sur les étagères à gauche, juste avant le four, quand tu passe à côté du jardin.
Elle porte ( la tête) un chapeau.
Eric a fait un faisant.
J’aime beaucoup la tête.
J’espère qu’elle n’explosera pas au four.
Le séjour ici a été très reposant et agréable.
Le temps était superbe.
Je crois vraiement qu’entre le moulin et Mérilheu vous ne vous êtes pas trompés.
Deux maisons qui se complètent.
Elles agissent sur moi comme un chargeur d’énergie.

Je vous embrasse.
A bientôt.

ALBERT.



P-46.

.... Ce n’était pas une adolescente romantique mais une femme d’âge mûr, mariée.
Je ne sais ce qui, dans sa vie, faisait si puissament écho à la mort de mon fils, elle ne s’est pas épanchée en confidences.
Mais sa démarche m’a fortement impressionnée.

Lettre bleue d’une jeune femme portugaise de Leiria:

Bleu, des mers
Bleu, des cieux
Bleu, de tes yeux
Le Bleu si limpide, qui nous faisait rêver
Le Bleu des cieux, qui nous faisait voyager
Le Bleu des mers, qui nous faisait chavirer
La mer t’a trahi
Les cieux t’ont accueilli
L’ange est parti...

Monica.



P-52.

... La famille comptait énormément pour Albert.
Ses soeurs, sa soeur Jacqueline en particulier, d’un an son ainée, qui jouait auprès de lui le rôle de seconde mère.
Elle le dorlotait, lui donnait le biberon, le changeait.
Il avait pour son oncle, le père de son cousin Paulo, une tendresse sans borne.
Et Paulo, pour lui, était comme un frère.
De ses racines portugaises nous avons conservé cet art de vivre en famille, de rire en famille, de faire la fête.


P-57.

... Adolescent, pour gagner un peu d’argent de poche il avait accompagné des colonies de vacances.
Il en était revenu épuisé, très impressionné par les situations sociales et familiales des gamins dont il avait reçu la charge.
Pendant des heures, il avait recueilli leurs confidences.
Il avait écrit des lettres, pris en considération, d’une manière vraiement sincère et généreuse, leur existence souvent pénible.......
Quand il était enfant, Zorro représentait pour lui le plus grand des héros du monde.



P-67.

....Waco manifestait à Albert plus qu’un amour fidèle.
Une passion. Une adoration fanantique.
Lorqu’il arrivait, Waco, plutôt de petite taille , prenait son élan et sautait, de plus en plus haut, jusqu’à l’embrasser.
Puis il se postait à ses pieds et le comtemplait comme un messie.
Quand son maître se mettait en colère, le chien se couchait à la porte de son appartement et pleurait jusqu’à ce qu’il lui ouvre.


P-84.

Texte d’Albert sur Paris.


Samedi 27 Juin 1992.


Il y a des matins où on dit oui à tout,
Il y a des matins cruels,
Il y a des matins où on rêve,
Il y a des matins où on y croit.
Aujourd’hui, il fait beau, je ne peux pas résister.
Je prends mon meilleur tee-shirt, mon blouson, mon jean, mes bottes, les clés de ma moto, et me voilà parti à travers la ville en commençant par le Marais, évidement.
Tous les magazins sont ouverts.
Changement de cap, direction la Seine, Notre-Dame.
Qu’elle est belle cette ville!
La lumière est terrible.
Paris-Texas...
Je ne peux plus m’arrêter de tourner dans les quartiers, je m’amuse entre les voitures......
Jusqu’au soir, je traine.
La ville s’éclaire gentiment....



P-85.

....Souvent, il venait me voir dans l’atelier de céramique et tournait des plats pour m’aider, très bien, très vite.
J’en étais génée.....
Pour me récompenser, fais-moi un bon riz au lait.
On allait dans la cuisine et on se préparait des bons petits plats qu’il aimait bien et qu’il mangeait avec un appétit d’ogre....


P-86.

Encore un texte de ses carnets,
( datés de 1992).

... Qui ne connait pas le Portugal et sa lumière, le moulin avec toute son atmosphère de bonheur ne peut pas me connaître, je suis là dans toutes ses pierres....
Chaque année mon émotion se répète en traversant la frontière.
Comme me le faisait toujours remarquer ma mère, je hume l’air pour y retrouver l’odeur des pins, des eucalyptus, des bruyères et du maquis.

Albert.





Les Extraits qui suivent sont tirés du livre:
« Albert DELEGUE, LE MAGNIFIQUE »,
éditions RAMSAY
Biographie par Jean-Pierre ALAUX.


JP. ALAUX, journaliste, écrivain, a reçu le Prix Littéraire de la Ville de Toulouse en 1993.

Du même Auteur:



Quand Albert DELEGUE disparaît, le 14 Avril 1995, le choc est double.
Ses fans pleurent la mort d’un héros des temps modernes foudroyé en plein succès, tandis que le grand public découvre avec stupéfaction l’aura qui entourait le Top-Model et sa popularité auprès des jeunes.
Le portrait d’Albert fait la une des journaux pendant plusieurs semaines.
Le jeune homme au regard clair et au sourire mélancolique devient une légende.
Les témoignages affluent, des milliers de lettres poignantes parviennent à ses parents.
Qui était-il vraiement?
Son physique d’ange faisait-il vraiement de lui un demi-dieu?
Voici la trajectoire d’un gamin un peu trop beau qui a grandi un peu trop vite et qui est mort beaucoup trop tôt.


P-11.

Avant-propos:

....Quand, par ce vendredi d’avril 1995 où l’église sanctifait la crucifixion du Christ,
tu as embarqué, toi aussi, pour l’ultime voyage,
j’ai soudain décidé de pousser les portes de ce qui n’était que ton purgatoire sur terre.
Car désormais, je le sais avec ton visage d’ange, tu trône fièrement au paradis.
En charmeur impénitent que tu es.
Tu continues à faire des ravages, même que le Bon Dieu courroucé dit parfois qu’il t’a fait trop beau.
Mais on raconte aussi qu’avec ton sourire tu parviens souvent à désarmer ses foudres.....



P-16.

Prologue:

.....Dans la Baie étincelante,
les fleurs se sont dispersées au gré des courants, rejoignant ainsi l’Océan capricieux.
Sur la colline qui domine la Baie de San-Martinho,
la demeure familiale, un antique moulin auquel le temps a arraché les ailes,
conserve prisonniers dans ses épais murs les éclats de rire et la beauté incandescente d’un garçon dont on ne sait s’il fût ange ou prince, dieu ou démon.
A moins qu’il ne fût un jeune homme ordinaire touché par la grâce et dont la vie bascula, à la faveur d’une célébrité soudaine, en destin extraordinaire.....


P-25.

L’enfant sauvage des Pyrénées:

.....Avec ses yeux d’enfants?
Albert rêve alors de dévaler à toute allure ces pentes d’albâtre qui étincellent au printemps.
Cette fascination pour les Pyrénées ira jusqu’à l’éblouissement.
Il sait que, plus jamais, il ne quittera du regard ce Pic du Midi qui le nargue du haut de ses 2865 mètres d’altitude.
Cette « montagne », c’est son Fujiyama, son Mont-Blanc, son Eldorado.
Elle s’offre à lui comme un défi.
Un jour, il la vaincra......


P-29.

....Dans ce coin de Bigorre, Albert connaît une enfance bucolique.
Epris de liberté, d’espace, un tantinet sauvage, sa maîtresse exclusive est la nature.
Souveraine, à l’aube, elle s’offre à lui dès qu’il fait claquer les volets de sa chambre.
Il n’aspire qu’à courrir les champs, faire des virées avec quelques vrais copains dont Lionel, l’ami inséparable avec lequel il construira dans les sous-bois les premières cabanes, celles qui abritèrent ces secrets que l’on ne confient jamais pour avoir fait la promesse du silence: « croix de bois, croix de fer.... »
Son côté casse-cou et sa grande agilité lui donneront cette extraordinaire propension à escalader les arbres.
Voir le monde comme des oiseaux, c’est délà apprivoiser le ciel.....


P-39.

....Son goût pour la liberté, sa grande marche vers des horizons toujours plus lointains,
l’inciterons à la lecture où Giono, Verlaine et Baudelaire,
il retiendra certainement cette citation à valeur d’aveu: « l’image, ma grande, ma primitive passion. »
Albert est sensible à la poésie, à l’écriture aussi.
Ce n’est que bien plus tard, au faite de la gloire, qu’il s’essaiera à quelques poèmes ou chroniques de voyages qu’il consignera dans ses mémentos de travail avec la précision d’un nouvelliste.
Rien ne sera omis: les éclats de joie grappillés, les émotions d’un soir comme les jugements sans concession quand à son entourage professionnel.
Albert observe, note, relate; il écrira ainsi, sans le savoir, les plus beaux épisodes d’un roman d’une vie que le destin se chargera de tronquer....


P-48.

.... De ses parents, il héritera cette courtoisie naturelle qui allait le sauver de bien des situations périlleuses.
Une pointe d’humour et un geste élégant suffisent parfois à surmonter les pires obstacles.
Albert l’’apprendra très vite à son avantage.
Il en usera quand il approchera avec beaucoup de circonspection la jet-set, les actrices, les réalisateurs et ce qu’il est convenu d’appeler les « grands de ce monde. »....


P-50.

....Albert se veut à présent maître de son destin.
Pour gagner sa vie, il se lance dans les affaires et monte une société d’import-export.
Objet social: importer des vêtements du Portugal où la main-d’oeuvre est bon marché, pour les offrir à des circuits de distribution en france.
Là-bas, naturellement, il a toutes les accointances.
Reste à retrousser ses manches et à compter sur sa bonne étoile qui saura le guider dans le dédale du monde des affaires.
Cette étoile qui brille avec insolence le soir quand on regarde le sud, entre les Baronnies et l’Observatoire, juste entre le col d’Aspet et le Tourmalet?
C’est assurément la sienne....


P-55.

Gueule d’Ange.

.... Olivier Bertrand, le directeur de l’Agence en question, dira plus tard:
« En le voyant pour la première fois, j’ai compris immédiatement qu’il deviendrait Top-Model.
D’emblée, il était décontracté, profondément attachant et l’appareil photo ne l’impressionnait guère. ».....


P-71.

Morgan de toi.

.....Pour autant, Albert conserve la tête froide.
Entre chaque prise de vue, chaque séance aussi éloignées fussent-elles,
il regagne Mérilheu et retrouve les charmes discrets de Bagnères et ses vrais amis du Sud-Ouest.
Pour lui, le culte de l’amitié, ses Pyrénées, sont autrement plus importants que cette célébrité soudaine qui ne parvient pas à le griser.....


P-82.

....L’argent n’a jamais été son carburant.
Son grand luxe, se plaît-il à souligner, c’est de choisir « ses clients ».
Sauf quand c’est l’Amérique qui le choisi à l’instar de Calvin Klein, le pape inspiré de la mode américaine.
Là, Albert n’a pas d’état d’âme.
Il dit oui tout de suite, non que les Etats-Unis exercent sur lui une fascination dictée par la conquête des nouveaux espaces, il reste trop attaché à son Vieux Continent, mais il sait que son métier est sans frontières, et ce ne serait pas exagéré de prétendre qu’il est planétaire........
En cela Albert est différent de ses confrères européens qui, tous sans exception, sombreront dans ce vertige américain........


P-103.

Quand on n’a que la beauté à s’offrir en partage.

......Au pied de la tour du moulin de San-Martinho qui accuse trois siècles d’histoire,
Albert mettra le même enthousiasme à « aménager son coin ».
Là, c’est l’Océan qui absorbe son regard.
Comme s’il puisait dans l’Atlantique le leu de ses yeux.
Il se fera concepteur et décoateur de sa chambre dont les ombres paraissent habitées par l’esprit et l’héritage familial.
Comme si toute sa culture était chevillée à cette terre portugaise balayée par les vents marins et offerte,
sublime offrande, aux dieux des océans.....


P-107.

.....Sensible à toutes les causes où l’enfance est maltraitée,
il s’engagera en 1992 avec ses confrères Top-Models Cameron, Greg Hansen, Alain Gossuin, Chris Martin et Werner Schreyer en faveur des enfants de Bosnie.
Ensemble, en trois jours, ils enregistrerons au studio Plus XXX, à Paris,
un album destiné à réunir des fonds au profit de l’Association Equilibre afin de mettre à l’abri des besoins matériels ces innocents qu’une guerre impitoyable et absurde mets aux prises avec la misère.
Ce compact disc sera réalisé dans l’urgence du moment.
Autour des six Top-Models, viendrons se joindre l’Orchestre symphonique de Paris et, in extrémis, quinze plus grands choristes masculins.
Plusieurs milliers de francs seront ainsi récoltés....


P-119.

......Fragile et sensible, Albert l’était forcément.
Du reste, nombre de ses photos trahissent cette forme d’hypersensibilité sous-jacente.
Comme ce garçon sain et nature, habité par une lucidité qui ne lui a jamais fait défaut,
pouvait-il ne pas sombrer parfois dans ce désarroi intérieur qu’engendre le caractère factice et inéluctable de cette profession?
Ces soirs-là, le doute , la tristesse s’insinuent.
Il est, dira l’une des filles qui partagea quelques mois sont intimité au début de son ascension dans le mannequinat,
« comme un poisson échoué sur la sable ».

Rien , personne ne pourra le consoler, même pas ses trop rares amis.
Naturellement, il y eut toujours une fille pour lui offrir, à l’instar de la photo d’Armani,
une épaule hospitalière mais le regard d’Albert était ailleur.
Si loin..., au pays des coeurs purs, cette contrée à laquelle n’accèdent que les êtres fragiles, lucides et désespérés......


P-128.

L’été de porcelaine.

.....La grange de Mériheu ou la chambre qu’il a aménagée dans son moulin de San-Martinho do Porto sont les meilleurs illustrations de cette faculté artistique qu’avait su cultiver intuitivement Albert.
A n’en pas douter, ces lieux qui étaient ses refuges étaient le symbole de sa réussite professionnelle,
mais peut-être plus encore, le reflet de sa propre sensibilité......


P-137.

Le saut de l’ange.

.....Pour autant, Albert DELEGUE reste en cette fin d’année 1994
le mannequin le plus prisé de Paris et de la plupart des agences européennes......



P-139.

.....Contacté par la Maison de la Presse de Bagnères-de-Bigorre pour dédicacer le Calendrier des Tops qui vient d’être édité au profit des enfants déshérités et où naturellement il figure en bonne place,
Albert ne peut qu’accepter ce clin d’oeil au pays.
Par fidélité bien sûr, mais aussi parce qu’il est sensible à la cause défendue.....


P-150.

Une légende est née.

......Car avant même que ne naisse la légende autour du Top-Model adulé,
il y eu le « phénomène DELEGUE » initié (ou relayé ! ?) par la presse magazine et
qui prit en quelques semaines des proportions insoupçonnées.
Jamais la disparition d’un mannequin n’avait suscité autant de couvertures, d’articles, de posters.
Albert terrassé, les hebdomadaires n’auront de cesse, deux mois durant, de mettre à la une son éclatant regard.
Son minois, ses airs boudeurs ou frondeurs, romantiques ou tendres jusqu’à la mélancolie,
sont affichés ostensiblement à la devanture des kiosques à journaux.
Personne ne veut croire à une issue aussi fatale.
Pas lui. Pas si jeune.
Comme si sa beauté et son charme inimitable participaient à son immortalité.
Les anges ne sont pas des mortels, c’est bien connu !.....


P-173.

Je serai comme James DEAN.

.... De New-York à Paris, de Miami à Marakech, de Milan aux plages de sable fin du Portugal,
Albert a promené sa silhouette indolente qu’il convertissait en dollars et en rêves, avec l’humilité des grands et l’enthousiasme de ceux qui se savent aimés.....


P-185.

.....Rien que la sensibilité d’Albert n’a manqué dans toutes les images qu’il a offerte de lui.
C’étaient autant de facettes affichées ou secrètes,
exposées à l’inépuisable satiété de l’objectif photographique.
Sa beauté était un cadeau du ciel, son sourire un présent, sa vie une interminable voleuse de pellicules.
Restent aujourd’hui toutes ces photos glacées, ces polaroïds, ces instantanés d’un album que l’on ne saurait refermer.


P-187.

Remerciements:

Je remercie ceux qui, anonymement, avec sincérité et émotion, m’ont livré leurs témoignages quand aux relations professionnelles et amicales qu’ils ont eues avec Albert DELEGUE.
J’exprime également ma gratitude à Françoise Caries, Bernard Montiel, Amandine, Huguette Guedj et Bruce Weber.


J-P. Alaux.


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